Une piaule sommaire

De : "Arrivé d'un étranger"

Ayant ainsi suivis mon instinct et quelques ruelles, je pénétrais maintenant dans les quertiers de la ville. Mes pas ne faisaient le moindre bruit, et pour cause, je marchais à contre-vent. Celles-ci étaient particuliérement mal éclairées, et presque déserte.
Le bouche à oreille de mon combat contre le psycopathe s'était propagé, au point que certains, érrant toujours à cet heure, heure de meurtres et autres activités de carnage s'écartaient ou prenaient les ruelles adjacente.
Peu d'entre eux avaient opté pour la résistance et la ténacité. Ceux-ci étaient généralement en groupes, de quatres individu maximum. J'eus l'occasion de ne rencontrer qu'un seul groupe, encore heureux. Et peu resistaient.

Encore pouvaient-ils prier leurs misérables vies que je ne les tue pas... du moins, pas ce soir. Mais un bon assassin ne devait en aucun cas se reposer sur ses lauriers et devait être apte à toutes heures de la nuit.

Passé ces petites altercations, je tombais alors sur un immeuble de cinq étages. A travers les petites fenêtre de la double portes d'entrée, on pouvait y apercevoir de la lumiére. De faible intensité, où plutôt tamisée.
Ce n'était peut-être pas qu'un simple immeuble.
Approchant de celles-ci, je donnais trois coups sec.
Peu aprés, des bruit de pas se fit entendre, accompagnés d'un fusil que l'on charge. Je me mis sur mes garde, on pouvait s'attendre à tout ici.
C'est alors que la petite fenêtre s'ouvrit sur un homme assez large d'épaule, la quarantaine tout au plus.

(Gérant)"_Qui êtes-vous, que voulez-vous ?"

Parla celui-ci d'un ton sec. Sa voix était rocailleuse et menaçante.

"_Je suis un voyageur. Et quand à ce que je veux, ça dépend. C'est un hôtel ici ?"

L'homme commença à rire bruyement, comme pour se moquer puis reprit son sérieux.

(Gérant)"_Ca s'pourrait bien. Encore faut-il que vous ayez d'quoi payer."

Sa sympathie était compréhensible, on n'était jamais sûr de rien ici, les habitants étaient sans cesse sur leurs garde, comme s'ils s'attendaient à recevoir à la moindre seconde un poignard entre les homoplathes.
Je sortait alors mon porte-feuille du sac pour le lui montrer.

"_C'est combien ?"

L'homme observait le moindre de mes gestes, se préparant à tirer au moindre geste brusque. Puis un sourire en coin apparut sur son visage.
Il ferma la fenêtre, dévérouilla la porte et posa ce qui ressemblait au bruit, à une barre de fer. Il m'ouvrit ensuite la porte, refermant et vérouillant tout derriére lui.
Je le suivais maintenant au comptoir. Il assez grand, et me dépassais d'au moins quinze centimétres.

(Gérant)"_Eh bien, ça dépend d'si vous voulez l'grand confort ou juste c'qu'il faut."

Fit l'homme sur un ton plus professionnel en posant son fusil sur le comptoir.
Le juste ce qu'il faut comportait entre autre le nécessaire, c'est à dire salle de bain/chiotte, chambre et petite cuisine. Ce qui me convenait parfaitement. Je n'avait pas besoin de dépenser plus pour une simple boîte à image, un lit deux places et une douche en or.

"_Le nécessaire me conviendra."

L'homme me fixa un instant, avant de sortir un cahier noir.

(Gérant)"_Parfait. Nom, prénom et signature s'il vous plaît. Et sinon, combien d'temps vous comptez rester ?"

Enchaina-t-il pendant que j'inscrivais les informations et signais, mon prénom seul suffrait. A ces paroles, j'étais plutôt surpris. Dans un hôtel normal m'aurait donner le prix, mais celui-ci devait juste louer les chambres au mois. Mais dans cette ville, certaines personnes désirait peut-être préserver les bâtiments du squatte quotidien pour rendre service au peuple désirant s'installer. C'était plutôt une bonne solution.
Je répondais alors sans plus de détails.

"_Quelques mois."

Je fis alors glisser le cahier ainsi que le stylo qui se trouvait dessus vers le type, qu'il rangea en dessous du comptoir avant de chercher une clef dans un toiroir.

(Gérant)"_Z'êtes pas trés bavard. Enfin, j'me mêle jamais des affaires des clients... Et ça f'ra soixante dix lords par mois monsieur. Si y'a dégradations c'est plus cinquante pour les dégâts causés. J'veille à la bonne tenue des piéces de c't'immeuble m'suis-je bien fait comprendre ?"

Me dit-il sur un ton ferme en me tendant la clef.
Encore heureux qu'il ne se mêle pas des affaires des clients. M'enfin bon, le prix était plus que correct voir moins que ce que je m'étais fait à l'idée, surement à cause des classes sociale de la ville basse.
Quelle dictature que de ne rien faire pour tout ces gens.

"_C'est compris."

"_Bien, chambre 56, troisiéme étage. Bonne soirée."

Je pris alors la clef et m'éloignais tel une ombre, sans un bruit dans l'obscurité des escaliers en direction de ma deumeure. Le gérant resta au comptoir jusqu'à ce que je disparu avant de retourner dans son studio derriére celui-ci.

J'arrivais devant la porte de ma piaule. C'était une porte en bois assez massive et sans doute robuste, un numéro inscrit sur celle-ci avec des chiffres en bronze.
J'incerrais la clef et entrais alors dans la piéce, assez spacieuse finalement, et surtout vide. Ca ne me dérangeais pas plus que ça. Il faudrait sans doute faire le ménage mais au moins les drats et le lit en lui même étaient propre, c'est ce qu'il comptait.

Je refermais à clef derriére moi avant de me diriger vers la salle de bain pour y poser mon sac sous l'évier.
Je me débarrassais de mes affaires et les accrocher derriére la porte, avant de me prendre une bonne douche qui dura au moins dix minutes.

Aprés m'avoir séché, j'enfilais ensuite un caleçon, prenant au passage une dague dans mon sac, avant de mettre celle-ci sous l'oreiller disposé sur le matelas. On ne savait jamais.

J'observais alors plus amplement, dans ce qui allait être mon lieu de vie.
L'appartement était divisé en deux piéce. La premiére comportait la cuisine à gauche prés du mur, et le lit à droite, prés du mur lui aussi.
Une alcôve, elle, donnait sur la salle de bain.
Dans la premiére piéce se trouvait un pendule et également une petite table avec deux chaise au milieur de celle-ci.
Une fenêtre. Elle donnait sur un balcon, qui offrait une vue sur une grande rue, probablement celle qui menait à la place...

Cette nuit, je dormirais d'un sommeil léger...

Il avait indirectement suivit l'Elfe, apres tout lui aussi résidait en cette partie des abs quartiers.
Mais certainement pas là où le luxe se trouvait encore.
Mais il devait y passer pour retrouver son morbide squatte.

Quand il vît Sparda entrer dans l'hôtel flingué de l'exterieur, il pensa immédiatement à son combat tout récent.
Ses plaies étaient encore à vif, et ce n'était ni le moment ni l'endroit pour se battre.
Pourtant....

Il avanca jusque devant la batisse et s'installa sur un banc juste devant la fenêtre du nouvel occupant.
Il s'assit et sortit de sa main la plus valide ses clopes et son briquet.
Il porta le paquet à ses lèvres et en saisit une délicatement.
Puis il posa le paquet à coté de lui, il alluma d'un geste rapide et bref la clope.
Le vent n'avait même pas entravé son habitude.

Il se psota ainsi esperant que Sparda deigne passer la tête pour admirer la modeste personne qui le gardait à la trace.

En effet une question subistait.
Il n'avait pas dit ses raisons exacte de sa venue...
Où en tout cas pour Hypnovell il restait un doute...
Un touriste à Erode c'était bien la 1ere fois qu'il en voyait un alors...

Léger mais pas réellement présent.

Durant mon avancée dans les ruelles, je m'étais senti suivi. Evidement, ce taré ne pourrait en rien s'en empêcher, c'était sans doute dans sa nature. Ses pensées étaient pesantes.
Cependant durant mon trajet je n'en fis rien, pas même un mouvement. Aprés tout, il ne savait pas que je pouvais lire dans les pensée, autant le laisser croire et jouer le jeu. Pour une fois que c'était moi qui m'étais amusé...

Aprés avoir pris une douche et m'être installer sur le lit, pensant qu'il avait poursuivit sont chemin, même s'il ne le fit pas et que je le savais, je me lever pour m'habiller en prenant une précaution avec moi, même si ce n'était pas vraiment nécessaire, mais comme je le disais : on peut s'attendre à tout, surtout avec un type comme lui.
Je ne pris même le soin de mettre ma capuche, puisque mon visage serait masqué dans les ténébres.

"_Un tenace..."

Je me dirigeais maintenant la fenêtre que j'ouvrais avec silence en lâchant la fin de ma phrase à haute voix pour qu'il puisse entendre...

"_...Et mauvais perdant."

Mon ton n'était aucunement menaçant, mais plutôt cynique. Mon épaule appuyée sur le mur, les bras croisés, je le regardais griller sa cigarette, assis tranquillement sur sont banc, les sourcils froncés, mais biensûr, ça, il ne pouvait pas le voir.
Ce qu'il pouvait voir était simplement une cheveulure mi longue, éclairée d'un rayon de lune et flottant au vent.

Il attendait sans doute de plus amples explications sur mon arrivée à Erode. Et puis quoi encore, j'avais aucun compte à lui rendre.
Aah ces humains, perfide, cherchant à découvrir par tout les moyens, jusqu'à ce pour quoi on vit.
Avant même qu'il ne réponde, je le pris alors de court, puisque je savais dors et déjà de quoi il s'agissait.

"_Tu n'as rien de plus à savoir de moi. Cette ville est mon exile car je suis recherché à travers le continent...

Si peu..."

J'avais prononcé ces derniers mot à voix basse, dans un ton purement ironique, comme pour moi-même. J'en venait même rire faiblement pendant quelques instant, une faible voix qui donnait dans les mi-graves, résonant dans la rue vide.

"_Et comme je te l'ai déjà dit, ce sont les affaires en même temps qui m'y on trainé.."

Mon ton était redevenu le même que tout à l'heure, plat, froid.
Il serait sans doute surprit, du fait que je lui ai volé une question de sa bouche.

-Aaaaaah voila donc la raison...

Il se baissa un instant, calmement il riait...
Il sentait qu'"il" n'était pas "normal" et pour spur, il avait toujours une longueure d'avance quoi qu'il s'agisse...

Il se releva un sourire tout acquis...

-Tu disais au fait?

Une voix placide qui insitait encore une fois à l'ironie pure et simple.
Son regard se fixait dans ce qui aurait du être celui de Sparda...
Un regard allié à l'infect typiquement humain.

-Nan pas que... *il tira un taf* j'm'interesse pas aux conneries que tu déblattes mais... *il rechracha doucement la fumée*... juste que tes habitudes mentaliste me cassent ce que j'ai de précieux...
Il écrasa sa clope dans un calme mouvement, il en profita pour refoulée une nouvelle bouffée de fumée et il se releva pour combler le silence.

-J'me demandais juste comment tu parvenais à déjouer certaines choses et pas d'autres... Et mauvais perdant...Ca reste à voir, puisque je te remerci de ton aimable patience ou stupiditée, au moins j'me suis défoulé pour la semaine avec tes petites "aptitudes"...

Il commencait à reprendre le chemin de son habitation..

-C'est facile de tuer en sachant d'avance ce que les autres font?...

Il s'éloignait d'avantage, invitant ,d'un calme mouvement de main, Sparda à le suivre Dieu suel sait où...

Je ne dis rien.
Il avait bien joué son jeu, moi aussi. Autant l'informer de mes capacités bien que le retour de cette information que peu connaissaient ou avaient eu l'occasion et le temps de connaitre, soit tranchant. Celà me fit sourire et me vexa en même temps.
Je sentais une colére profonde montait petit à petit.

Néanmoins je ne laissait rien transparaitre, même s'il ne me voyait que peu, voir pas du tout. Je devais rester calme. C'était le début d'un petit jeu dont moi-même en gardait le secret ainsi que les régles pour une fois.
Il durerait le temps qu'il durerait. Pas de limite, jusqu'au décés de la cible.

Une piéce théâtrale où les protagonistes évoluaient.

C'était tel que je voyais les choses. Comme je ne me mesurer plus à des marioles, je devais la jouer stratégie en conséquence. Seul le cours de l'eau dévalant la riviére résulterait du final.

Il s'éloignait déjà... M'invitant au passage à le précéder, dans la nuit agitée par le vent.

Je pris alors deux couteaux et une dague ornée d'une tête d'aigle à sa garde et mes clef que je disposais dans un étuit fermé, avant de sortir par la fenêtre. (Les lecteurs trouveront celà étrange, mais je met en valeur les qualités d'un assassin. Entre autre, son agilité.)
De ce fait, d'un bond agile, je me retrouvais de l'autre côté de la petite barriére, me tenant à celle-ci.
La suite faisait partie du quotidien. Je m'accroupis et mis alors mes mains sur le rebord en pierre, avant de me suspendre à celui-ci et de me laisser atterir sur le petit balcon d'en dessous, et ainsi de suite jusqu'à me réceptionner sur le couvercle d'une poubelle en faisant une roulade pour désormais reprendre mon chemin...

Jusqu'où celà me ménerait ?

Il avait une longueur d'avance, mais au moin, je pouvais m'assurer qu'il était bien devant moi, le suivant rue aprés rue par la perception de ses pensées, que je distinguais maintenant clairement, marchant calmement et réfléchissant à la suite de mon plan.
Aussi étrange que celà me parrut, il m'aura fallu de bonnes heures avant d'habituer ma faculté à cet étrange personnage. C'était plutôt rare...

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Une nuit calme.

Le genre de nuit où l'on ne se pose aucune questions. Sur ce qu'on fait, pourquoi, comment. On agit par conviction, en suivant nos pensées et nos murmures.

Je continuais de parcourir les ruelles sombres et paisibles des bas quartiers. Je savais parfaitement où aller, j'avais un certain sens de l'orientation.

Elles avaient un certain côté inquiétant, comme si l'une de ces créatures tirée des éternelles nuits, était prête à bondir en direction de ma jugulaire pour me vider de mon sang.

La ville en elle-même l'était en réalité.

Mais cela ne me dérangeait aucunement. Après tout, j'avais connu des choses bien pires, visité des endroits plus terrifiant encore. Ce n'était pas une ville comme celle d'Erode qui me ferait voir mes peurs les plus profondes, car c'est moi qui l'insufflais aux autres.

Je continuais ma traversée.

Le ciel s'était dégagé et les rafales de vents avaient diminuées d'intensité.

Je n'espérais pas tomber sur quelques-uns des types présents lors de notre "explication", et si tel serait le cas, je devrais m'en débarrasser rapidement. Du moins, si j'en avais encore la force.

Ce n'était pas tous les jours que la terreur d'Erode passait un sale quart d'heure.

Plus qu'une ruelle et j'y étais, ou plutôt "ont". En effet, car il fallait rafistoler ce psychopathe avant tout. Celui-la même que je portais sur mon dos. Cette ordure qui avait eu la misérable audace de me demander de l'aide.

Enfin bref, j'en aurais bientôt fini et pourrais passer aux autres.

De mon côté, il est vrai qu'il était tant que j'aperçoive le bout du tunnel. Mais il n'y avait pas urgence, je pouvais encore attendre, pour quelques minutes de plus ou de moins, ça ne changeait pas.
Encore fallait-il qe gérant soit assez sympathique pour apporter une aide.

Sur le pas de la porte, je frappais de deux coups, sans quand même y aller comme une brute.
J'entendais alors une porte s'ouvrir accompagné de fulminements qui se fit prononcer par le bruit d'un fusil qu'on charge.

La petite trappe s'ouvrit alors sur deux yeux noirs.

(Gérant) "_Qu'est-ce que c'est, qui va là ?"

L'homme s'étonna aprés avoir reconnu la silhouette.

(G.) "_Que faites-vous dehors, comment êtes-vous sortit ?"

L'homme avait des yeux perçants et menaçants.
Je suis sortie en faisant des acrobaties, et j'avais une petite explication avec le plus dangereux meurtrier d'Erode. Et vous ça boom ?

Non mais bon sang, il croyait tout de même pas que j'allais tout lui déballer. Quoique, au moins la moitié par respect.

"_C'est une longue histoire. Laisse-nous entrer, il y a une urgence."

Mais il n'était pas dupe. Il fronça alors ses sourcils aprés avoir hésité à ouvrir la porte.

(G.) "_Eh là, attend une minute. Si c'est pour m'apporter des ennuis dans mon hôtel tu peux rester dehors étranger."

Des ennuis ? Quels ennuis ? Les seuls que tu pourrais avoir si tu m'ouvrais pas la porte, serait moi, ou lui.

"_Rassure-toi, tu n'en aura pas."

Il acquiessa d'un bruit de gorge avant de refermer la trappe et de déverrouiller la porte, avant de nous laisser entrer.

D'un pas rapide, je parcourais alors le hall. Ne lui laissant pas un instant pour comprendre la situation, je l'interompit avant même qne parle.

"_Dis moi, tu peux faire de ton mieux pour le soigner ?"

Je vis alors l'homme faire des yeux ronds et commençat à suer du front. Néanmoins, il gardait contenance.

(G.) "_Lui ici ? Mais bon sang étranger, tu as apporté la mort dans mon hôtel ! Sortez immédiatement !"

Visiblement, il n'était pas d'humeur à coopérer. Espérons qu'il ne soit pas assez stupide au point que je m'en occupe.

"_Si tu ne te calme pas tous de suite, c'est moi qui vais le faire, compris ?"

Le gérant se calma alors.

(G.) "_J'ai croisé assez de type pour comprendre que toi non plus tu ne plaisante pas."

Il jeta un coup d'oeil sur le blond avant de reprendre.

(G.) "J'ai quelques connaissances en médecine. Vois-tu, de nos jours il faut au moins ça pour éviter la mort. Mais ça n'est pas efficace à chaques fois malheureusement. Bien, Emméne-le sur le lit là-bas, je prépare ce qu'il faut."

Je me dirigeais alors vers le dit lit pour y déposer le jeune homme.

Le gérant arriva alors avec le matériel de soin nécessaire.

(G.) "_En temps normal, je ne soigne que les clients de l'hôtel. Cela s'ajoutera donc à ta note, comme compensation."

"_Comme tu veux, du moment que tu le soigne."

(G.) "_Je ne te demanderais pas ce qu'il vous est arrivé."

"_Oh, trois fois rien, juste une explication."

Je regardais alors l'horloge du hall. Elle indiquait 3h52. Il était bien tard, et je ne dormirais sans doute pas assez.

(G.) "_Une explication..."

"_Ah, un détail, s'il reprend connaissance, veillez à ce qu'il replonge dans le sommeil."

(G.) "_Comptez sur moi, j'ai une seringue dans la trousse, prête à agir."

Je m'asseillais alors sur une chaise, les bras croisés, en attendant qu'il finisse.

Trentes minutes passérent.

(G.) "_Voila, j'ai fait mon possible. Il lui faut du repos maintenant. Je vais lui injecter l'anésthésiant pendant je jette un coup d'oeil à vos blessures. On n'est jamais trop prudent."

J'acquieçais de la tête. Il enleva les bandages de ma main et de ma hanche.

(G.) "_Mouais. Il faut désinfecter tout ça. A prioris, votre rein n'est pas atteint, ou légérement si c'est le cas. Je ne peux rien fait à part vous dire de ne pas trop boire et de ne pas faire trop d'effort le temps de la résorbation."

Une fois les plaies désinfectées, le gérant pris son matériel et alla le ranger.

(G.) "_Vous avez la peau dure pour avoir resiter à pareille douleur. Aucuns hommes n'aurait résisté à un tel traitement."

"_En effet, mais, je ne suis pas ces hommes-là."

L'homme continua alors son chemin.

4h37. Il serait préférable ramener ce malade chez lui.
Je le mis de nouveau sur mon dos avant de rester un moment dans l'entrebaillement de la porte d'entrée.

"_Je suis là dans 1 heure à peu prés, le temps de le déposer."

(G.) "Bien."

Et je disparu de nouveau dans la nuit.