Almayril fait son entrée.

Dehors des vents fougueux, chargés de neige déferlaient en rafales.
La porte du pub s’ouvrit violemment : une silhouette se dessina. L’échappatoire se referma aussitôt laissant juste le temps à la jeune femme de s’y introduire.
Elle était grande et svelte.
Son teint était très pâle, ses yeux bleu nuit révélaient la beauté d’un ciel étoilé.
Elle semblait épuisée mais sa beauté n’était pas moindre.
Ses cheveux de neige aux mèches d’un noir de jais étaient très longs.
Sa bouche était pulpeuse et d’un rouge sang.
Elle portait des ornements d’argent et de diamants ; et particulièrement un pendentif représentant une lune en aigue marine.
Elle était vêtue d’une robe blanche et d’un manteau de velours noir aux reflets bleu foncé.
Son entrée fut remarquée : tous les regards se posèrent sur elle, il régnait à présent une atmosphère lugubre, de gêne, presque malsaine dans ce pub. Chaque fois, c’était le même schéma qui se reproduisait lorsqu’elle faisait son apparition.
Mais cette femme magnifique était dépourvue de sentiments. Frappée d’une malediction, elle symbolisait à la fois la mort, la beauté cruelle et perverse puisqu’elle était dénuée d’âme.
La damnée parcourut la pièce du regard cherchant une place…elle s’avança lentement mais dignement puis s’assit.
Elle interpella le jeune homme au comptoir et commanda un verre d’alcool fort.
La jeune femme se reposa quelques instants, bu encore quelques verres, puis, une fois qu’elle se fut réchauffée et qu’elle eut repris ses forces, se leva, alla jusqu’au comptoir, paya et laissa un gros pourboire au barman. Elle se dirigea enfin vers la porte, la tempête s’était calmée. La belle femme mit sa capuche, ferma son manteau et sortit, aussi froide qu’elle était entrée, de ce pub qui reprit vie dès qu’elle le quitta, cependant, elle demera le principal sujet de conversation...
*mais qu’est-ce que c’est que cette femme ?
*ah, j’ne sais pas mon gars, mais en tout cas, 'fin, si j’étais toi, je ne m’y intéresserait pas trop.
*…
*fais pas cette tête là, tu la reverra bien assez tôt…(c’est peut être pas très bon d’ailleurs..)
*T'as l'air de la connaître dis moi..
*...c'est Almayril.
*...

*Mais encore qui est-elle donc? Cette Almayril*
La Cétra avait un regard hostile envers le nouvelle venue sans la connaître. Elle sentait quelquechose chez cette nouvelle venue qui ne lui plaisait pas vraiment sans savoir dire quoi.
*N'est-ce aps demoiselle qui donc êtes-vous?*
Elle accompagna cette phrase d'un sourir mieleux, de mauvaise augure pour qui la connaissait.

*Qui elle est, la dessus j'ai pas envie de savoir, là où elle va finir plus qu'autres choses*

Le regard du Shînnin était braqué sur la nouvelle, sa voix lancée d'un bout du pub interpella bien des gens n'ayant pas réelement pris conscience de sa présence...
Certains partirent assez précipitement, et d'autres appeurés, s'enffoncaient dans leurs chaises...
Les gens commencaient à faire fuser les rumeurs...

*Tu t'appelles...Almayril, on dirait que certains te connaissent, c'est amusant, moi c'est bien la 1ere fois que je te vois ici*

Il se leva de son siège pour se placer tout à côté de la jeune femme, et laissant libre court à ses mains veinées...

*C'est aussi la 1ere fois et peut-être la dernière chance que tu as de partir sans problèmes...
Si tu reste, tant mieux, tu me plaît mais ne compte pas trop ta liberté si tu viens avec moi, les lieux que tu verra seront assez sombre, mais tu n'y fera pas attention, vu les traitements auxquels tu aura le droit*

Le ton était assez étrange, et invitait à la méfiance
, pourtant dans son regard on n'y voyait plus que de la haine, on penserait y voir un sentiment et une expression de mazochiste pure, celle du viol et de la torture...
Son visage ne laissait pourtant rien paraître, seul ses piercings semblaient, lui donner de la vie...

*Hé bin! T'es rapide en chasse dis moi. Laisse la respirer elle est pas là depuis trente seconde que tu l'assailles déjà. *
Elle arborait un sourir amical, directement démenti par un regard proche de la haine viscéral mais pas encore là.

*Toi te mêles pas de ça, sinon j'vais me faire un plaisir de t'enquiller à ma façon*
Le regard sombre et meurtrier était de mise...

De sa main proche d'Almayril, il tenait un scalpel brillant et d'aspect tranchant, de son autre main une seringue encore pleine, ce qui était assez rare ces temps-ci vu la surconsommation dont il faisait preuve...

Elle n'avait pas bronché.
Son manège l'amusait. Elle se leva tranquillement, se plaça face à lui et le considéra un instant...et avant qu'il n'ait eû le temps de réagir l'embrasse fougeusement.

Il ne rechigna pas et au contraire lacha son arme, étant humain et surtout masculin, un tel cadeau ne se refusait pas.
Il plaça ses mains sur sa "partenaire" puis remonta sa main droite juste derrière sa tête ainsi il leurs étaient impossible de lâcher ce baiser...
Apres un court temps il làcha son étreinte mais pas la jeune demoiselle...
D'un regard malsain, il resta froid et pourtant agréablement surpris...

*Tu comptes venir où juste me chauffer? Peut-être qu'une aventure d'une nuit te plaîrait d'avantage...*
Le sourire carnacier lui donnait un air angoissant, ses yeux blanc aggravaient l'état

pour un peu amalith en aurait sortit les violons..cette créature nouvelle était étrange et elle avait hâte d'en apprendre d'avantage...;"

"méfie toi de l'eau qui dort toorû^^"

*Et de quoi?*
Le ton arrogant et sur de lui, comme si la femme qu'il tenait entre ses mains, lui était toute acquise et qu'elle n se montrerait jamais dangereuse...

Il fixa un instant Amalith d'un regard noir et pourtant glacé nacre blanc, lui conférant une expression morbide.
Puis il entreprit dans un geste lent et assez sensuel de concrétiser ses paroles et pensées, et de soumettre la jeune Almayril...

*Les maudits jamais ne sont soumis... Nan sans vouloi nfaire chier, fait gafffe à ton kit trois pièce Tooru...*
Elle avait dit ça un air purement amusé dans le regard, un sourir presque sadique sur les lèvres.

En effet, les maudits ne sont jamais soumis...seulement ce qui se passait lui plaisait assez.
Elle eût un instant de doute..et regretta presque son geste.
Son regard fût soudain amère...peut-être laissait-il parraître un peu de peur, non cela ne se pouvait pas. Elle contemplait son erreur.
Elle se mordit les lèvres, et malgré elle, ce fut d'une façon sensuelle et attirante.
Non, elle devait se ressaisir.
Elle ne pensa plus à rien. Le fait d'y songer et de se torturer ainsi l'esprit ne ferait sûrement pas avancer l'affaire..
Il ne lui suffisait plus de s'en rendre compte, il lui fallait à présent aller jusqu'au bout de son acte. Après tout c'était elle qui l'avait provoqué.
Il lui fallait faire quelque chose de plus...comme si,... le voir dans cet état proche de la jouissance lui était agréable. Il leur fallait continuer...
Elle saisit la main du privilégié
Elle le tira brusquement ,vers elle. Bbien que ce geste fut violent, il était loin d'être dénudé d'intentions...
Comme s'il avait compris, il se laissa faire. Il ne broncha pas. C'était facile...trop facile peut-être?
Les mains de la Damnée et du Shînnin avaient quitté, respectivement leurs hanches, pour finalement être à présent placées aux visages de chacun d'eux.
Elle voulait parraitre froide et brutale...
Le premier qui donnerait un signe d'envie plus forte encore, serait le premier à embrasser son partenaire.
Elle entreprit donc de passer ses mains sous les vetêments du Shînnin. Ceux-ci étaient imbibés de sa chaleur,..elle éffleurait sa peau et ses anciennes cicatrices...

Le regard du Shînin restait malgré cette agitation imperturbable, il baissa juste les yeux au moment le plus crucial, celui où la plupart des hommes ne peuvent plus articuler quoi que se soit de peur d'hurler de plaisir...
Il était loin de la sensibilité habituelle, et rendit se contact à sa "proie" car malgré les hésitation de l'instant rien n'était le fruit du hasard, préméditation et rigueur dans le geste, tout était orchestré de main de maître, par la main du Shînnin...

Les gens du bar comencèrent à reculer, ou tout simplement sortir par la porte arrière, pusique celle où le "drame" se déroulait était la seule "vraie" porte de sortie...

Il placa ses mains bien au dela de tout respect intime, esperant ainsi prendre plaisir a son jeu, la poussant encore contre le mur, jsuqu'a ce qu'elle ne puisse plus bouger, puis se permit bien des familiaritées.

Il reprit un scalpel, pour lentement déchirer la robe blanche de sa partenaire, pour mieux contempler son physique, ce ui fût rapidement fait, et sans mal...
Il posa son visage sur le ventre blanc pure de la jeune captive, puisque de son autre main il la tenait fermement au cou, et lecha langouresement son abdomen remontant jsuqu'où Dieu seul sait...

Il lâcha son arme, pour en quelque sortes, profiter des effets sur lui.
Il porta donc sa main à son aine, remarquant que malgré toute la mise en oeuvre de cette piece, il appréciait grandement ce moment...

L'Elfen attirée par le bruit, et surtout les sorties précipitées du bar, l'invitèrent à jeter un oeil...
Ce qu'elle fît d'ailleurs, elle pénétra dans l'enceinte du bar, d'un pas hésitant puisque sentant l'odeur si atypique de cet homme...

Horrifiée par la vue que lui offrait le spectacle elle recula, tremblant un peu.
Certes à Erode bien des spéctacles avaient lieu, mais de ce genre, c'était moins fréquent, de plus elle n'était ici que depuis peu comparés aux autres membres...

Elle porta sa main à sa bouche pour ne pas hurler, ou plutôt pour ne pas dire quoi que se soit de fâcheux vu la situation...

Mais finalement l'habitude prit le dessus, la laisant impuissante, le stress et la nervositée avaient fait le travail

-Quelle créature affligeante...j'imagine que tu y prend ton pieds?

Elle ouvrit les yeux, elle avait parler sans même s'en rendre compte...

*Maya! Toorû! Tu veux nous faire vomir plus que d'habitude déjà? de si bonne heure? T'es ecoeurant....*
Elle avait effectivement unn regard qui démontrait bien son dégout, et ausssi une lueure...d'amusement(?)
*Ca te dirait d'aller te rafraichir les idées? PAr -30 ça devrait aller nan? De plus j'ai cru comprendre qu'il y avait une mini tempête dehors...*

Sitôt dit sitôt fait, le Shînnin ET sa dulcinée du moment se retrouvèrent dehors, sous la neige et le vent. Sous le regard amusé de la Cétra qui avait laissé la porte ouverte durant quelques secondes avant de se lever pour venir la fermer regardant les deux, désormais plus clients du pub sur le moment, avec un sourir auss moqueur que réjouit et vainqueur.
Sur ce elle ferma la porte s'intéressant très peu à ce qu'il pourait bien arriver aux deux autres tarés...puis retourna au bar commander son hémoragie fraiche.

Malgré la tres (trop) faible température, il se stoppa brievement pour relever les yeux sur Almayril...

Le regard avait changé, il était passé du manipulateur, au manipuler, ses dessein plus que sombre s'en étaient résolu à prendre plaisir à cet acte...

Il se releve corps, et posa son regards droit dans celui de la jeune partenaire, il passa sa main sur les hanches, caressant vite les formes, et finalement entreprit de dire...

*Tu as toujours l'intention de continuer?*
le ton était plus docile, finalement, il était passé de l'idée de viol à sa soumission pure et simple, la soumission du violeur...
La voix claire, mais pourtant étrangement prise dans le doute, et l'amertume, dans le vent glacé son visage semblait innocent, un visage perdu depuis bien trop longtemps...

Il se permit avant la réponse de la jeune femme de l'embrasser, de la même açon qu'elle lors du début...

Un souffle, le vent... Crios s'approche le froid ne l'atteint pas sous la pluie quasiment invisible... Tranquilement il allume un cigare, la chasse à etait long, un peu de repos lui fera du bien.... Comment le feu tenait? On en sait rien mais on voyait le cigare brulait soudain il dit :

-Bonjour, on se connait pas? Enchanté de faire ta connaisance....

Il releva la tête, n'ayant pas réelement envide d'être dérangé, mais garda son sang froid autant Airin et Fersia l'incommodait, autant Almayril lui donnait envie de mourrir dans de douces teintes...

La viox douce et hésitante montait, bloquant totalement sa haine et arrogance vis a vis de Crios, cette voix dans sa tête, qui le torturait depuis quelques temps

*Vas...vas t'en...*
Il essayait autant que faire ce peut de ne pas ceder à la violence envers le Vampire.
Son regard était simplement spectrale, aucunes émotions ne filtrait, mais cela lui donnait un air encore plus désemparé face à la situation...

*Hey l'vampire! t'es pas seul ici! Ferme c'te porte! Pas qu'il fasse froid dehors mais tout juste.*
La Cétra entretanait une colère dont elle ignorait totalement l'origine et qui se manifestait à chaque fois qu'elle en avait l'occasion.

Désolé, le vampire pas d'humeur à se battre ferma la porte...

*Merci...*
Un merci à peine échappé, limite qui écorche la gueule juste à le prononcer.

A l'exterieur, la neige était de nouveau présente, le vent s'était calmé, mais il n'était pas tombé...

Les bras du Shînin étaient nu, étant en T-shirt avant l'expulsion, ses doigts prennaient cette teinte bleutée, mais il restait là contemlpant cette femme...
Il retira ses lèvres des siennes,étant le plus proche du mur il tira Almayril vers ce dernier pour s'y appuyer, ils étaient ainsi un peu plus à l'abri du temps...

Même si il n'était plus aussi sur de lui, il reprit ses mouvement provocateur, la caressant tel un objet de désir, mais n'allant pas plus loin avant de connaître sa réponse...

Voulait elle continuer?

that a good question....coucher avec une pucelle..cela doit te plaire.......

Amalith regardait la scène avec échoeurement et pourtant cette scène la faisait sourire.

Elle entra dans le pub et s'installa près de Cétra: "magnifique idée que tu as eu là ma chère" ^^..."enfin..on va pouvoir boire un verre en paix à présent.."

La Cétra fit juste glisser son regard vers la nouvelle venue avant d'articuler à peine un vague
*Ravi que ça te plaise*
Puis elle vida d'une traite son verre avant de le faire remplir encore une fois.

-En tout cas il n'a jamais eu tant d'id&es stupide dans la même journée, qu'a ti'l donc en tête pour vouloir viler tout ce qui bouge...
Elle se frotta le front, perplex comme jamais, presque désolée pour ce qu'il est devenu...