Rencontre peu scrupuleuse

La brume était encore épaisse, l'heure ne devant pas dépasser les 5h du matin.
Une odeur lourde de déchets flottait dans l'air, une impression de décompositions paysagée, le décors étant embrumé la seule chose qui pouvait être distinguait ne donnait guère envie d'aprocher...
Pourtant un fin filet de fumée percait la brume astrale.
Une odeur peu répandue ici, depuis peu de temps elle ne faisait que préceder les pires carnages d'Erode.
Une odeur assez orientale, issue des lieux de naissances de son porteur, anciennement ville commerciale et port d'attache de moulte entreprise, Erode avait aussi un bestiare hors norme, des fragrance à outrance et autres ventes exotique.

Une odeur d'Ylang, légère fragance fruitée et pourtant envoûtante, elle s'imisait dans le recoins de ses vêtements, de ses cheveux, tout en lui était imbibé de ce parfum.
Le cliquettit suivait de très près cette fragrance, une note plus haute puis une vrille de basse.
Ce clic régulier était inquiétant, il ne semblait qu'induire en erreure quant à la direction que son porteur prennait.
Il était plus cru néanmoins, plus aussi leger, il donnait plus dans des notes basses, des notes mortelles et sourdes.
L'acier qui composait ce pendant avait changé?

Les pas étaient à présent audible, un rien sourd et aveuglent, comme si ils se dirigeaient aléatoirement dans cette purée de pois.
Quelques pointe lumineuses indiquaient plus précisement le lieu d'ancrage du promeneur.
C'était ces points lumineux, pointe incandescente d'enscens qui dégageaient cette douce nuance de paradis.
Les pas se dirigeaient vers chacune de ses pointes, les écrasant lourdement et piétinant la suivante sans plus de peine que les précédantes.

Il y avait eût une bonne vingtaines de ces baguettes pour diriger le blond vers sa rencontre.
Un taré de plus de cette ville.
Cet iluminé n'était plus d'ici, un ancien résistant qui avait eût la chance de survivre, mais toujours en laisse...
En même temps, pour quiconque était aliéné à cette ville, un allé vers l'exterieur était impensable, pour cela le blond gardait ce fou sous sa tutelle pour pouvoir obtenir ce que cette ville gardait clos.
L'eau claire de l'heure montait et descendait en crescendo, un fond sonore assez apaisant par rapport à celui que la ville en elle même laisse suppurer aux oreilles des malheureux.
Cette mélodie monochrome couvrait les pas du blond qui pesaient à présent sur certaines roches encore emmergées.
Le bruit du pendant devenait plus lourd et rapide, les mouvements félin du porteur d'arme entraînaient l'objet.

L'hell de l'arme ne râclait pas au sol, malgré sa taille imposante, aucunes scerre d'acier ne venaient effleurer la roche.
L'espace de chaques bout de pierre était assez grand, pourtant ca ne semblait pas l'empêcher de se ballader avec aisance et discrétion pour les 70kg d'acier qu'il portait.
Ses sauts donnaient l'image d'un chat allant de proie en proie sans mal.

L'odeur d'Ylang se renforcait, toujours subtile mais plus marquante, moins reperrables dans l'espace puisque tout l'air en était embaumé.
Un simple filet, fin comme un des fils du blond passait dans les volutes de brumes.
Le blond n'en attendait pas plus pour descendre de son appuis, les pieds dans l'eau.
Une heure un peu matinale pour prendre un bain de pieds chaussé.
Le cuir de ses bottes ne ronchait pas malgré tout, retennant tout liquide suceptible de rentrer dedans.
Son déplacement était à présent moins discret, plus à son image, imposant et inquiétant.

La brume se stoppait nette une fois entré dans le cercle artificiel que l'illuminé avait "créé".
L'odeur était âcre, si proche de la force pure qu'elle arrachait sans problème une nausée profonde à quiconque se faisait surprendre.
La claretée revenue, le blond se laissait aller, ses pas résonnaient en ricochet sur l'eau, le bruit des vagues ne couvrait plus celui de son pendant, ni même celui de l'arme en elle même qui sillonait le sol.
Il neigeait légerement, quelques flocons par-ci par-là pour venir passer le temps d'une admiration.
Le blanc venait nacrer le blond restant, un coté blond qui devenait rapidement blanc dans une faible lumière.
Quelques mèches brunes revenaient en rappel d'une origine bien opposée à la blondeur qu'il n'entrennait qu'à coup d'hémoglobine.
L'autre côté brun racontait une partie de sa vie, trahissant l'histoire que l'autre coté pouvait narrer.
A part ça, rien d'autre n'avait changé, toujours ce regard si vide et blanc, proche de la niege qui tombait.
Son regard avait perdu toutes émotions possible, les vecteur que ses sourcils offraient n'étaient plus, accentuant l'effet "plus blanchissant" que sa peau pâle donnait.
Ses piercings glacé par le froid venaient simplement accompagner une image statique d'un visage vivant.

Tout bruit se stoppa, un silence digne d'un enfer s'installa
rapidement laissant les deux protagonistes en scène.

-Les choses n'on pas l'air de beaucoup évoluer ici...

La voix passait outre, une volute de fumée indiquait l'origine de la voix.
Un homme, la vingtaine au pire, assit en rebord de falaise.
Grand et élancé, le visage camouflé par ses cheveux aussi long que ses jambes.Son visage tourné vers les Bas Quartiers, un désarroi total dans la voix, une expression manquante, un tableau simillaire à tout les habitants d'Erode.
Il en faisait parti et à présent vît loins de ce taudit.

Le blond s'avanca encore, arrivant à hauteur de son interlocuteur, il posa son arme juste contre lui.
Il tounrait le dos à Erode et à cet homme, confiant il n'en avait que faire que tout dérappe.
Il s'hasarda à répondre quand il vît que son "ami" ne parlerait pas sans engager un minimum de mots.

-Pourquoi ca changerait?

C'était froid, acide, inhumain et vrai, pourquoi une véritée comme celle d'Erode changerait si rapidement à la suite d'un départ ou d'une mort?

-Parce-qu't'es encore là...
-J'vois absolument pas ce que ca change.
-Le pascifiste, toi enfin tu voulais que tout change, t'avais cet idéal voilà pourquoi ca changerait, parce-que t'en as les moyens!
-Et si je n'avais plus ca en tête?
-Ce que finalement Erode aura changée sans notre aide...
-Pourquoi tout le monde ici souhaite une vie meilleure?
-Surement pour se dire que leurs ancienne vie était la pire qu'il soit, pour ce dire qu'il n'y avait pas pire vie que celle qu'il y avait à Erode...
-Pour ce dire qu'on est simplement la même merde, incontrôlable et toujours aussi écoeurante, capable de s'adapter au meilleur comme au pire...

Malgré le dos tourné de son interlocuteur le blond arrivait encore à sentir le blocage qui étraignait son vis-a-vis.
Il chercha une clope dans sa poche, le visage toujours aussi vide, et appréciable.

-Ca change si vite que ca...
-...Ne le dis pas.

Hypnovell n'avait même pas eu le temps de poser sa clope à peine sortie qu'une nouvelle phrase venait d'être prononcée.Il termina son idée, celle de fumer cette clope prise entre ses doigts défigurés.
Entre ses lèvres, la clope ne bougait plus soumise à la volontée du taré qui la tennait.
La flamme du briquet venait embraser le bout de la cigarette...

Un taf
Un sourire, le silence...
Le jeunot reprend:

-Je peux quand même te demander un service?
-Ca dépendra de ce que tu fera en échange.
-Au départ je voulais te demander de...
-...Fermes la, tu payes comment, le reste je m'en contre fou!
-...

Le jeune homme avait abandonné toute fragrances, toutes tombée dans la mer calme.
L'odeur d'Ylang avait disparu laissant celle de l'océan envahir le lieu.
Le blond se foutait de ce changement, sa clope serrée entre ses dents crispées, il n'attendait plus rien.

-Tooru...!

L'acier de l'hallebarde râcla sur la roche qui la soutenait, un bruit si fort que l'onde sonore parcoura le manche de la garde.
Si fort que certaines pêcheurs proche l'avait entendu.
Une grande marque profonde venait de naître sur la roche de granit.
L'hell offrait une décapitation au prochain mouvement de la main porteuse d'Hypnovell.
Sa main gauche tenait sa clope, si il ne l'avait pas enlevée, elle se serait retrouvée coupée par la lance.
Sa main droit tenait fermement l'arme, il ne tremblait pas et ne donnait pas plus envie de vivre que si l'on voyait son visage de glace.

-Fermes ta sale gueule, ici c'est plus ton territoire.

Le minot avait la chance d'être assit au moment où l'arme passa à son cou, sinon avec la peur il se serrait reculé à en tomber.

-...On a besoin d'entrer dans les Haut Quartiers...
-Pourquoi foutre?
-Demander une libération...
-Celle de qui? Et surtout à qui?
-Un de nos leaders, il voulait passer ici, et demander tes services...
-Et tu crois que j'allais le suivre?
-Ou... J'en sais ri...

Un silence lourd pesait à présent sur eux, une impression de mort proche.
L'une des scerre de l'hell se planta légerement dans le cou tendu et raîde du minot.
Le gamin reprit avec forces malgré tout.

-...On a besoin de toi! C'est pas Erode, tout est différent la bas!
-Et justement, j'veux pas de vermines dans ton genre ici...
-Mais?! Putain on était amis avant nan?!
-Qui t'as dis que j'étais TON AMI? L'association par procuration c'est ca l'amitiée chez toi?
-Alors fais comme-ci c'était le cas!
-En échange de ce service tu compte me donner quoi?
-Avec notre force, on pourra enfin... Tu pourra te faire un nom grâce à nous!

L'hell recula, léchant le sang maculant son acier.
Le mouvement était précis et sans bavures.
Le blond tira un nouveau taf.

Une volute bleutée parcourait son visage, un sourire et il reprit plus froidement:

-Par le passé c'était toi qui était à ma place, tu étais l'étendard pascifiste, celui qui régnait en maître ici, après c'est les Autres qui t'on mîs à terre.
Tu t'es exhilé laissant le reste derrière toi, moi compris, ca tombait très bien, j'avais envie de voir plus haut et plus loin, si je devais en passer par ta mort j'y serrais arrivé, tuer c'était pas dûr déja à cette époque...
-... Pourtant tu ne voulais jamais te battre?!
-...Le masque d'un pascifiste c'est facile à porter, surtout quand ce sont des gamins qui t'entourre, ils ne remarquent rien.
Une fois la place vacante j'ai pas hésité à éliminé toute gênes, y comprit tes vrais amis, ceux que tu voulais garder avec toi jusqu'à ta mort.
Il ne me restait plus grand chose à faire, laisser revenir mes habitudes, celui que tu as en face de toi, simplement...
-C'est faux!
-Tu peux penser ce que tu veux, si jamais tu voulais m'aider ca serait simple, laisses toi crever en silence ici.
Laisse crever toute la merde que tu as levée, toute la merde qui te suis et qui crois en toi!
-Y'a que comme ca que ca changera! Si personne ne crois en toi personne ne t'aidera!
-Ma vie m'a montré que croire n'est rien. Et d'avoir des cloportes dans mon dos, qui croyent en moi, ca m'écoeure vraiment...
Et expliques moi une chose, si personne ne crois en moi, pourquoi t'es ici?
-Je croyais que tu étais encore le même!
-Et tu vois, tu viens d'apporter la preuve flagrante à ton esprit, croire n'est rien.

Le visage choqué, limitte écoeuré de voir que les paroles d'Hypnovell étaient vraie, de voir qu'il s'était conduit à sa propre perte.

-Nan...C'est pas possible...T'as pas le droit de nous trahir!
-Les seuls droits que tu peux avoir ici c'est moi qui les donne...
-Arrêtes tes conneries bordel!
-...Et le seul droit que je t'accordes c'est de clore une autre partie de mon passé...
-Putain bordel arr...

L'hell sifla un instant, un instant suffisant pour perforer sur l'un des scerre la bouge béante de l'homme.
La scerre traversait la tête de part en part, laissant le sang gouter dans le vide.
Une des autres scerre était plantée en plein front...

Il ne bougeait plus, le minot était pendu à bout d'hell, il pendait dans le vide, le recul que l'arme lui avait donné lors du choc l'avait fait quitter le sol.
A bout de bras il restait parmis les vivant.

-Tu vis encore?

La voix était froide et ironnique.
Son regard, ce nâcre blanc se plantait dans les yeux devenant vitreux de son ex interlocuteur.
Un sourire, un autre taf.

Une volute bleutée envahie l'air.

-Pourquoi tu t'accroches tant à vivre?
Pourquoi?
Pourquoi est-ce que tu me regardes ainsi dégoûté ?
-Connard...
-Même le sang s'écoulant de la blessure à besoin d'une raison.
Les humains se sentent à l'aise en blessant les autres ?
Intérieur profond, te tu trompes avec des choses que tu ne sais...
Ne comprendrons nous jamais?
-T'es... taré...
-Tu ne veux pas ?
Nous ne comprendrons-nous jamais ?
_Vas t'faire...
-C'est le jardin du suicide. Tu t'y amuses ?
-Fils d'pute!
-Tu n'a pas une raison de vivre ?

L'hell relâcha rapidement et sèchement ses points d'ancrage pour laisser passer la lance d'un mouvement éclaire.
Vif temps de réaction le corps n'avait eu le temps que de dispraraître à moitié, laissant la tête en mire de lance.
Lance qui arracha de son support la tête du malheureux.
Le sang coulait et jiclait, qu'est-ce que pouvait faire?
Les gens avaitent entendu et vu, tous savaient et personnes ne voulais en savoir d'avantage.
De voir ce mec se faire tuer comme d'un rien...

Un taf, le dernier.

Un sourire fânant.

L'hallebarde revient vers lui, un nouveau silence...

Le silence était parfait, il était trop ailleurs, trop absorbé dans ses pensées et son passé pour venir pretter une attention suffisante aux pas.
Non ou s'en foutait il?
Il avait tout pour lui, le lieu propice à ses capacitées ambidextre, une surface assez grand et irrégulière pour utiliser ses fils, son hallebarde possessive avec lui, sur lui.
Et surtout un calme religieusement infini.
Il n'allait pas partir en vrille, plus pour ce soir, il venait de clore une partie de plus de cette infernale vie qui le suit.
Une porte close de plus avant de définitivement couper cet ancre qu'est Erode.

Il venait de reprendre l'arme, la posant contre lui.
Elle vascillait au rythme de ses inspirations et expirations plus maîtrisées à chaques fois, comme si...
Comme si il essayait de se calmer pour s'offrir le luxe d'une inconscience physique.
Une sorte de syncope artificielle.
L'impression d'inexistence totale, une pause dans la course du monde, pour lui et ses sens, comme si il n'était plus vivant.
Ses yeux clos il tira son dernier taf avant de jetter la clope au sol.
Il refoula la tirade bleutée de sa clope, un nuage âcre longeait son visage "endormi".
Le pendant était entre ses doigts, il laisse glisser l'arme au sol, pas un bruit, l'acier était tombé en douceur sur les roches de falaise.

Il se laissait bercer par le vent tiède malgré la fraîcheur de la journée qui se levait.
La neige ne tombait plus qu'en de rares secondes, l'impression d'iréalitée était totale, une sensation de rêve profond.
Pourtant...

Un sourire naissaît au coin de ses lèvres, un sourire si caractéristique et évocateur.
A lui seul il décrivait le personnage qu'il était.
Le seul bruit des vagues ne suffisait pas à couvrir le rire noir qui parcourait la plage.
Ce rire était hybride et aliéné, à en glacer les sang.
Reculant de quelques pas il s'assit sur l'une des roches plâne pour se "calmer" pour stopper ce rire si profond et intimidant.

-C'était si simple, ca n'a jamais été aussi simple de tuer, jamais aussi agréable...

La voix était loin d'être menacante, c'était plus comme un aveux ou une déclaration subite, mais tellement douce.
Le ton employé reposait, tellement loin de sa voix naturelle, tellement loin de sa voix forcé, c'était une autre palette de ses capacitées vocales, une voix douce et apaisante, chaleureusement trompeuse mais plaisante.

C'était dans sa tête que se jouait le pire drame, la il n'était pas feinté ni même caché, il fermait lentement et une à une les portes restées ouvertes.
Il voulait encore oublier, d'avantage et plus si sa conscience le lui permettait.
Il effacait les pas, les traces de son passé, il ne voulai garder en tête que ce que bon lui semblait allant presque à en oublier sa 1° experience naturelle, la mort.

Un sourire qui lentement se fânait, un rire qui devenait désuet et qui se perdait dans le vent, cette sensation d'immobilitée et d'iréalitée qui revenait...
Un silence toujours aussi lourd, une simple idée d'oublis qui flottait dans l'air...
Il savait que quelqu'un était la, en bas.
N'imaginant que trop bien l'identitée de cette tierce personne, sur 3 millions d'habitants dans toute l'Erode, il n'y en avait qu'une assez stupide pour venir, le suivre et l'"admirer" dans son état naturel...

Il fallait bien que quelque chose bloque, quelqu'un, une pensée, un simple geste...
Non ce n'était rien de tout ca, juste la présence, n'importe qui aurait dégager cette gêne, Airin ou pas, n'importe qui aurait troublé et trouvé l'amer constat.
Non c'était qu'il ne soit pas ou plus si seul.
Il savait que c'était Airin, elle ou n'importe quoi d'autre dégageant un peu de magie.
Il était assit, ne pensant à rien en particulier, juste une idée trouble et assez confuse dans la douleur.
Pourquoi resentait il ca? Pourquoi après s'être débarassé d'un tel poids.
Son passé s'éfilait au fur et à mesure si il continuait à ce rythme d'ici quelques mois il n'y aurait plus un Autres capable de le stopper, plus un seul combattants dans Erode pour le faire reculer, pas même cette ordure paternelle.
Plus rien ne serait en mesure de "l'attendrire" ou simplement de le toucher.
Une vrai machine à tuer avec son but en tête et rien pour l'en faire démordre.
Alors pour ce malaise si soudain?

Pourquoi ressentait il cette chose si âcre?

Non ce n'était plus une idée, il était assit, la tête prise entre ses mains pour rire, un rire qui se stoppa net quand la bile remonta directement pour s'étaler à même le sol.
Cette odeur si proche de l'humain, cette odeur d'un être qui se déchire de l'interieur, c'était drôle, plus il effacait son passé plus il en devenait "malade" et ce n'était pas au sens mentale, son physique supportait de moins en moins ces rayures dans le temps.
Ce nétait pas ses joutes qui provoquait ca, mais quelques chose de plus profond, ca venait de lui.
Âcre c'était aussi la couleur du sol se colorant de sang et de bile.
Agréable festin de couleur, il était lui même surprit mais pas plus finalement.
Il avait été prit de cours mais ca se finirait la.

Il se releva passant sa main gauche au sol pour effleurer la garde glacée de son arme.
Elle restait impeccable elle, pas une rayure, pas une tâche de sang.
Elle semblait s'embellir au contraire, plus Hypnovell "s'affaiblissait" plus elle devenait resplendissante.
Pourtant ca n'avait aucun liens, cette arme n'était pas réelement possedée, simplement soumise à son possesseur.
Il la voulait et la possedait et elle, elle se laissait prendre sans manifester de refus.

Le vent se levait en plus de cette putain de pluie, sa blondeur se collait à sa peau, le brun venait contraster vieillissant encore son visage.
La fatigue de son regard se laissait sentir, il regardait au loin sans pour autant rire.
Qui pouvait croire, en vivant ici, qu'il y avait d'autres mondes?
Le blond lui le savait, il avait vécu avec un taré, c'était certains, mais ce taré avait des ressources intellectuelles écrite intarissable pendant 13 ans le blond en avait bouffé des pages de livres, et pendant ses 18 autres années, il n'avait pas cessé cet apprentissage, aujourd'hui encore il continuait ce cursus.
Le pire venait certainement de son sourire, en acier croirait-on, il ne véhiculait rien de concret, une idée malsaine tout au plus.
Debout face à l'océan vaste et pitoyable.
Personne ne mourrait en mère de nos jours, pas dans cette mer, généralement les Piètres Pirates faisaient leurs comptes sur les bateaux sortant d'Erode, tellement peux de ces voleurs marins posaient le pied ici.
Tous savaient que la mort était reine ici, et tout ceux qui croisait des rescapés frissonait en entendant les récits de leurs vie ici.

Il n'y avait pas de nom qui revenait, simplement une idée, la loi du plus fort.
Le plus fort règnait, Hypnovell n'en était pas loin, trop proche d'ailleurs pour laisser en paix deux quartiers aussi hypocrite que l'était son père... Pire encore, sa mère...

Il avait tellement de point d'attache ici que l'idée de tout bruler pour tout recommencer lui plaisait.
Il avancait laissant traîner la lance au sol, c'était silencieux et ...

-T'espère quoi?

Il ne l'avait pas regardée, mais n'importe qui pouvait deviner qu'elle regardait au loin, l'horizon...
La pluie était impitoyable contrairement à la mer, elle, elle faisait revenir ce qu'il y avait de pire sur le physique du blond, rien n'était épargné et...
Et on imaginait à quel point il était determiné pour atteindre son but, de se battre à plus fort que lui n'était qu'un défi de plus.
Il pouvait se permettre de jouer avec sa vie puisque sa vie ne representait rien à ses yeux, aucune valeurs rien...

Mais c'est qu'il s'obstinait en plus le bougre.
A croire que laisser n'importe qui en paix était une idée qui ne devait jamais venir froôler son esprit...
Il s'était approché, sur le coup elle l'avait connu plus discret. Il lui avait parlé. Pire il lui demandait quelque chose. Une réponse.

-T'espère quoi?

En voila une question qu'elle était bonne...
L'epoir fait vivre dit on.
En ce cas elle devait être morte depuis bien longtemps.
L'espoir est la nourriture des imbéciles.
Et, ça, sa fierté l'empêchait de le croire.
Ha si peut être bien une chose... Un de deux pendants de sa seule volonté.

- Casse toi d'ici, laisse moi tanquile!

L'autre pendant était qu'il reste.
Quelle connerie deux pensées totalement opposées.
En crachant ces quelques mot à la face de l'océan elle priait qu'il n'en fasse encore une fois qu'à lui et qu'il se contre-foute de sa demande.
Qu'il reste...
Quelle stupidité vraiment.
Il avait raison quand il s'était dit que la seule personne assez stupide pour vouloir sa copagnie c'était elle.
Elle le suivait, le cherchait, le traquait, et elle était de plus en plus certaine que ses errances la conduisait inconsciement à lui.

C'était pitoyable, vraiment...
Elle s'était donnée à Erode dès son plus jeune âge, sans réellement comprendre à cette époque mais acceptant sa décision plus tard.
Et dès l'instant où il était apparu dans sa putain de vie...nan pas lui, Tooru.
Depuis qu'il était apparu elle ne le lachait pas.
Une bouée de sauvetage?
Un exutoire?
Une personne à haîr pour se sentir vivre?
Et puis quoi encore?
Tout ce qu'elle pensait était si stupide et impitoyablement cohérant.

C'est pour ça qu'elle voulait qu'il parte et reste en même temps.
Qu'il parte pour qu'elle réussisse enfin à se démerder, qu'elle ne pense plus à le haïr à chaque minute, qu'elle vive enfin sans son ombre planante sur Erode à chacun de ses pas. La rumeur de son passage, de ses victimes, de sa folie.
Qu'il reste pour qu'elle demeure, qu'Erod reste ce qu'elle était. Paradoxalement il faisait intégralement parti de cette ville. Même s'il voulait la contrôler, ou n'importe quoi d'autre.
S'il partait il ne lui resterait qu'Erode.
D'un côté plus qu'amplement suffisante et de l'autre assez insipide.

Pitoyable, profondément incapable.
Elle n'avait pas à chosir entre Erode, qu'elle servait depuis l'enfance, et un de ses produit sotit tout droit du néant et attaqué par la folie.
Le choix était vite fait.
Qu'il parte, qu'il la laisse redevenir ce qu'elle avait aimé être.
La main d'Erode, sa volonté active, une passerelle pour agir en elle.
C'était cela.
Qu'il s'en aille elle n'avait pas besoin de lui.
Pas besoin de ce poids, de cette entrave.

La musique criarde de la boite à musique s'estompa lentement, se perdant dans le bruit assourdissant de la pluie et de la mer qui commençait à gronder doucement.
Elle sourit simplement à cette étendue qui perdait le crontôle d'elle-même.

Alors pour elle-même, elle commença à fredonner les paroles de la chanson à laquelle elle pensait en arrivant.Une qu'elle avaitappris de,feu, sa pauvre mère, cette garce...
Une comptine un peu simple

- Vas manger ta soupe si tu veux grandir.
Je n'ai pas de soupe pour vous obéir.
Le bois que je coupe est pour le seigneur,
Je n'ai dans ma soupe ni pain noir ni bueurre.
Le roi a dit à son chabellan, Je n'aime pas les enfants, qui restent petits longtemps.
Vas manger ta soupe si tu veux grandir.
Je n'ai pas de soupe pour vous obéir.
Notre maman coupe l'herbe des chamins
On mange la soupe des petits lapins.
Le roi a dit à son chabellan, Je n'aime pas les enfants, qui restent petits longtemps.
Vas manger ta soupe si tu veux grandir.
Je n'ai pas de soupe pour vous obéir.
Le roi a sans doute du pain et du vin
Nous avons la sope de perlinpimpin
Le roi a dit à son chabellan, Je n'aime pas les enfants, qui restent petits longtemps.
Vas manger ta soupe si tu veux grandir.
Je n'ai pas de soupe pour vous obéir.
Et le loup emporte les petits enfants
Qui n'ont pas de soupe pour devenir grands...
Le roi a dit à son chabellan, Je n'aime pas les enfants, qui restent petit longtemps.

Et ensuite la mélodie reprenait simplement fredonnée à mi-voix.
En faisant cela la Cétra espérait le faire partir, l'emmerder jusqu'à ce qu'il la laisse enfin sur ce maudit rivage, tranquile et seule comme elle l'avait toujours été et comme elle le serait toujours.
Il devait partir, la laisser. Il ne pouvait, dans son esprit, pas en être autrement, c'était impossible, impensable, abhérant, utopique...
Utopique? L'utopie est un rêve, un espoir, le seul qu'elle voulait encore se laisser avoir était qu'il se casse enfin!

Connard de naissance Haute, "Faucheur" d'Erode, "Désosseur" comme il disait.
Tant de qualificatif pour quoi?
Un homme comme les autres au final, un peu plus audacieux, peu soucieux, plus libre sûrement aussi...
Qu'importait...?

Il fallait à tout prix qu'elle se calme, elle iradiait de colère à présent, sans en avoir eu conscience auparavant.
Ce n'était qu'à présent que la mer en venait à bouger beaucoup plus qu'avant, qu'elle se rendait compte de l'état dans lequel elle était.
Dans lequel il la métait, sans rien faire, absolument rien...
Ecoeurant de connerie, voila tout.
Mais, qui sait, peut-être voyant les flots devenir menaçants partirait-il.
Ce serait bien en fin de compte...
Dommage, se forçant au calme la mer suivait son état et se stabilisait reprenant son mouvement calme et régulier.
Peut-etre qu'il partirait quand même, avec de la chance.

C'était con, cette ambiance si feutrée, si douce elle était tellement similaire à autre chose.
Une vraie boîte de pandore était enchaîné à sa vie?
Airin savait elle à quoi elle jouait?
Pourquoi jouait-elle à ca?
La mer était tellement démontée (?) No juste un vague impression de violence qui devait venir de son mental divaguant.
Suffisament divaguant pour voir sombrer un bateau au loin, baîllant sous ses yeux.
L'effet d'optique était court, assez pour deviner que la fatigue n'avait rien à y voir, non c'était bien elle, Airin, elle jouait avec la mer.
C'était drôle de voir ca, tant de souvenirs qu restaient indélébile, il pouvait se débarasser des acteurs de ce passé mais pas du décors.
Il vivait dans ce décors monté il y a 31 ans pour la pièce qui portait son nom, ses drames, ses cicatrices et aussi les fines douceures paternelles.
Remarques il n'y avait pas que ces douceurs la, maternelles, mère, maman, mère pute crève....
Pourquoi tant de haine?

Et cette récurente question du "pourquoi?" Il n'y avait pas de solutions alternatives, il avait choisi sa façon de vivre comme il avait choisi la façon de mourrir.
Il était magniaque, assez pour voir que ce décors avait été vu, pendant au moins...

"Vas manger ta soupe si tu veux grandir.
Je n'ai pas de soupe pour vous obéir.
Le bois que je coupe est pour le seigneur,
Je n'ai dans ma soupe ni pain noir ni bueurre.
Le roi a dit à son chabellan, Je n'aime pas les enfants, qui restent petits longtemps.
Vas manger ta soupe si tu veux grandir.
Je n'ai pas de soupe pour vous obéir.
Notre maman coupe l'herbe des chamins
On mange la soupe des petits lapins.
Le roi a dit à son chabellan, Je n'aime pas les enfants, qui restent petits longtemps.
Vas manger ta soupe si tu veux grandir.
Je n'ai pas de soupe pour vous obéir.
Le roi a sans doute du pain et du vin
Nous avons la sope de perlinpimpin
Le roi a dit à son chabellan, Je n'aime pas les enfants, qui restent petits longtemps.
Vas manger ta soupe si tu veux grandir.
Je n'ai pas de soupe pour vous obéir.
Et le loup emporte les petits enfants
Qui n'ont pas de soupe pour devenir grands...
Le roi a dit à son chabellan, Je n'aime pas les enfants, qui restent petit longtemps."

Pourquoi?
Cette question revenait, mais elle avait un but, savoir et surtout connaître la raison de ce chant...
Si il y réfléchissait un instant, ce qu'il fît, il comprendrait que c'était suite à sa question.
Pas d'animositée dans le ton, pas de haine rien qui ne soit suceptible de déclencher une bataille, une de plus.
Alors pourquoi encore, devait il sentir cette sensation de captivitée?

Like in a cage, il entendait la petite mélodie de boîte à malice, ce petit son assez métalique qui berce les jeunes âmes d'Erode, les futurs jouet du blond.
Il se sentait oppressé, il n'y avait pas de raisons visible, seulement, il avait vécu contre son gré non loin d'ici.
Dans une cage, comme ue bête, et surtout...
Avec cette mélodie, ou le même genre, en tête 24/24.
Ca l'avait poursuivi un sacré bout de temps.

Il arrivait quelque part, ses pas étaient la seule trace et preuve qu'il vivait, laconique et vide c'en était desesperant.
Il n'avait plus rien, plus ce regard, juste des yeux faméliques qui en disant long et en même temps pas assez.
Il était en plein dans son passé, rare était ces moments la il était si... Vulnérable, prêt à en pleurer, pathétique, aussi pitoyable que la mer qui se profilait au loin.
Pourquoi était il venu ici?

Cette fatidique question du "pourquoi?" elle revenait et il en avait besoin, toujours tout savoirs, savoir le but, les tenants les aboutissants, c'était une chose purement humaine qui le tenait.
Un point d'attache en plus de son passé, sa soif de savoir...
Il voulait savoir pourquoi tout était...
Pourquoi dit on pourquoi?

Airin ou pas il avancait encore, si jamais elle n'avait jamais vu dans sa totalitée le physique du blond la elle le pouvait.
Décharné, inhumain, plus proche d'un état cadavérique que de la consistance d'une chaire encore viable pouvant se proclamer vivante.
Sa longue chemise noir claquait au vent, lui, toujours aussi vide et "mélancolique" si ca n'avait pas été drogué...
Il semblait si peu...Existenciel?
Qu'est-ce qui l'était ici?
La mer ne pouvait être qu'une vaste marre d'eau qui ne faisait que donner des espoirs de fuite, la ville en elle même n'était qu'une vaste maison de poupée de cire n'attendant qu'un rien pour tuer da sang froid, il en faisait parti, tout autour d'Erode, son ambiance son âme même n'était qu'iréele et illusions.

-Pour vivre ici il faut croire en quoi?
En soi ou en ce que les autres croyent?

Il repensait à ce que l'autre couillon avait dit avant de crever au bout de l'arme.
Pourquoi...?
Il en avait assez c'était claire mais l'envie de savoir l'étraignait...

La réponse vint aux lèvres de la jeune fille presque laconiquement. Comme si elle avait déjà préparé une réponse des années à l'avance, juste dans l'attente de cette question.

-Il ne faut pas croire, ni en soi ni en personne, les croyances voilent les vérités. Les croyances donnent les espoirs. Les espoirs tuent plus certainement que le temps, plus douloureusement aussi. Erode n'est pas une église et tu n'es pas ici pour croire!

Si quelqu'un d'autre avait parlé à sa place, ça aurait eu le même effet.
Une voix faible, fragile, et pourtant sûre d'elle.
Pas une hésitation, pas un moment pour reprendre son souffle, pas une note d'humanité non plus.
La Cétra, et ce qu'elle représentait pour Erode dans son ensemble.
C'était la Cétra qui s'était exprimée, pas Airin, en aucun cas.
C'était une chose qu'elle avait apprise étant jeune, plus jeune qu'elle ne l'était à ce moment en tout cas, Erode commande, il n'y a pas à croire en quoi que ce soit, eccepté en elle si on en a la force.

Ca avait été si facile de dire ça, presque trop facile.
Elle n'avait aucune idée de la réaction que le blond pourrait avoir et elle s'en fichait éperduement.
Ce qu'elle savait, c's qu'elle avait dit ce qu'l fallait, même si elle ne comprenait pas forcément tout dans ses propres paroles.
C'était en même temps un conseil et un ordre.
Il vivait à Erode, il entrait dans son shéma de fonctionnement, il devait se plier aux règles implicites que cela entrainait.
Ce n'était pas plus compliqué.
Si il refusait il mourrait, aussi sûrement que les vagues viennent et vont, inlassablement, immuablement.

Pourquoi était il resté? Juste pour cette question à laquelle il n'avait obtenu qu'une réponse évasive, énigmatique, totalement sans sens, ou presque?
Elle sentait sa chaleur pret d'elle, si pret...

Pour une fois elle ne voulait pas jouer, rester ce qu'elle était: une fille de 17 ans, paumée dans une ville de tarés, avec sur les épaules et sur la conscience les volontés d'une race dont elle était la dernière "rescapée" et dont, au final, elle n'avait que la mémoire et les pouvoirs trop grands pour elle.
Mais pourquoi se donner en spectacle? Surtout devant cet homme?
Lui qui piétinerait sûrement sans aucun remord les dernier lambeaux de fierté et d'honneur qu'elle avait pu, presque miraculeusement, garder.

Et voila retour au point de départ: des pensée totalement idiotes, sombres et icohérantes.
Elle aurait dût en avoir l'habitude depuis le temps.
Mais nan, à croire qu'il lui fallait encore du temps pour ne plus s'apitoyer sur son propre sort.
Ca devnait lassant à force...et trop monotone.
Mais bon ça aussi il audrait qu'elle s'yhabitue. Comment survivre sinon, si on n'assume pas ce qu'on est en totalite?

Ca faisait quelques minutes déjà qu'elle ne parlait plus et que le silence s'était réinstalé entre eux.
Elle ne supportait vraiment pas le silence.

- Mais bon après tu fais ce que tu veux de ce que je me perd à dire. Tu as, de mémoire, toujours fonctionné selon ce que tu pensais, pourquoi changer maintenant?
E...Ecoute pas c'que j'dis chui pas en forme ce soir...
Tu crois à quoi? Pour poser cette question fallait croire à quelque chose avant non?

Elle avait pris le ton de la conversation normale, presque souriante.
Du moins, sa voix était souriante, son visage lui ne l'était pas le moins du monde.
Son visage lui était simplement...vide. Presque inhabité.
Si lui avait la panoplie physique complète du moribond, elle n'en avait que le visage...et les yeux.
Des yeux désormais vide de tout, de peine, de joie, de haine, d'envie, de désir.
Rien.
Ils ne reflétaient plus rien en ce moment, juste fixés à la mer, accrochés à cette étendue d'eaux sombres.
Peut-être perdus seulement.

Si elle ne regardait pas Hypnovell au moins elle le sentait.
Pret, si pret...
Indéchiffrable, complet et morcelé en même temps.
Perdu et certain de ce qu'il était.
Totalement assuré de lui-même et se posant toujours les questions auxquelles il ne trouvait pas de réponse, auquelles il ne pouvait pas rouver de réponse.
Elle n'avait pas besoinde voir son esprit pour être certaine,ou presque, de ce qu'elle pensait.
C'était presque douloureux de sentir ça chez un être encore vivant...et pas encore proche de la mort à la voir venir.
C'était ça... ces pensées, celles d'un mourant que la mort est entrain de faucher, les dernières pensées humaines lui, il les avaient tout le temps à l'esprit.
Alors qu'elle s'efforçait à ne penser à rien, lui cherchait inlassablement, inconsciement, tout le temps des réponses...

*Faut que t'arrête de penser ma fille, ça te perda!*
Voila qu'elle se métait à se parler à elle-même. Risible, ridicule mais bon...
C'est à ce moment, unsourire flottant à se lèvres qu'elle leva leregard sur Hypnovell pour la première fois cette nuit. Comme si elle le voyait pour la première t dernière fois.
Le première pour le rconnaître plus tard quand elle le recroiserait au détour d'une rue.
La dernière pour ne jamais oublier ce qu'il avait pu être.

Ca pouvait faire carte postale.
La mer de nuit, la lune se reflétant sur l'immensité miroitnte.
Deux silhouettes noire se découpant légèrement.
Une assise sur le sable le visage levé vers l'autre on loin de là debout.
Et le tout dans une atmosphère oscillant entre le calme,a sérénité, la colère et la haine.
Une image fagile, éphémère, et... belle peut-être.
Unique à Erode.

Il souriait, vraiment, et lividement...
Un puzzle à chaque fois plus négatif et ironiquement opposé.
Que pouvait il dire?
Il ne pensait qu'à une chose, chose qu'il n'était pas apte à comprendre, et encore faudrait il qu'il attrape cette chose...
Un jeu de course poursuite sans fin.
Il rirait par la suite, un rire si heureux et bonenfant qu'il en ferait vomir sa mère morte, et cette pute risible.
Qu'elle s'en retourne dans sa tombe cette génitrice....

Non maintenant il ne souriait plus, c'était drôle il n'affichait rien, ne disait mots et était... Là c'était tout.
Il n'avait retenu qu'un mot sur tout les autres, non pas par volontée mais le timbre de voix de la Cétra, et ce mot, tout concordait et ca le renvoyait encore dans son passé, il le morcellait et ce connard revenait plus entier à chaque fois...

-Mourrir, ca fait bientôt 20 ans qu'on me le promet, et j'attend toujours...J'aimerais bien voir ce que ca fait de mourrir...

Non la mer n'était pas plus pitoyable que le blond...
Il s'en allait et continuer de se triturer les méninges à penser à ça.
Stupidement humain, c'était ca l'idée qu'il en pouvait saisir et qui soudainement c'était soumise à son esprit...
C'est d'être humain qui lui échappait lui qui ne pouvait mourrir et qui tuait à l'insu de la faucheuse, il en était devenue une.
La fatigue était la aussi, stupidement faible et physiquement insolent...
Que pouvait il en faire?

Il passait enfin près d'elle, pas un souffle rien, une vrai poupée vivant à Erode...
Juste vivante parcequ'elle voulait bien le croire, et croire c'était ce qui la dérangeait cette petite poupée...
L'acier râclait toujours au sol....
Il sortait enfin de l'aura lourde qu'Airin avait instauré, lui y était trop sensible, elle, elle n'avait rien senti, tellement habituée...
Ca l'écoeurait de se voir si "humain" il était ce qu'il ne comprennait pas...

Proche de son passé et tellement loin de ce qu'il est...
Il vivait plus avec ses souvenirs que dans le présent, comble car il voulait abandonner son passé...
Suicid & Harmony

Il s'approhe encore, s'éloigne quelques secondes après. Ne reste pas en place quelque chose le dérange, ça peut être n'importe quoi.
Elle, la page, la me, l silence, ses pensées, ce qu'elle a dit, tout et n'importe quoi.
Finalement elle ne veut pas savoir. Ca ne l'avacerait à rien, alors elle détourne son regard de lui et le replonge dans la mer.

- La nuit semble si claire, qu'on aimerait bien mourir pour se distraire...
T'inquiète pas, tu finiras bien par mourir un jour, comme tout être humain qui se respecte, même déchu à ton point de non-retour.
Je te l'ai promis nan, cette mort? Au mois une fois, et je m'y tiendrai.
La deuxième promesse que j'ai jamais proféré dans ma vie c'es ta mort, je vais pas faillir à ça.

Elle n'était pas ironque, juste, un peu amusée si l'on eut dire.
Du moins son ton parraissait amusé, rieur. Elle parlait de la mort d'Hypnoell comme de tout et de rien. Un événement parmis d'autres.
Et c'était tout ce que ça serait. Il mourrait bien un jour, simplement parcequ'il vivait il devai mourir.
Ce jour là, les Autres n'auraient plus qu'elle pour obstacle, et encore elle ne s'en mèlerait peut-être même pas.
Ce jour là, les erodiens auront peut-être moins peur de sotir.
Et ce jour là Erode suivrait sa dernière pente vers l'auto destruion.
Il était un des piliers qui faisait d'Erode ce qu'elle était, pas indispensable, mais irremplaçable.

Ele replia ses jambes contre elle les enserrant de ses bras. Et maintennt?
Il allait encore jouer au yoyo s'approchant et s'éloignant ou définitivement rester ou partir?
Elle arborait à résentun petit sourire ironique, un peu un défi, juste une lueur.
Un regard en coin surveillant Hypnovell et en même temps sondant les profondeurs de la mer, noire, se eflétant dans ses iris.
Sans savoir pourquoi elle avait envie de rire, le silnce intalée la dérangeait plus de la même façon qu'aurparavant, sa présence à lui non plus.
Pourquoi d'ailleurs, il avait un côté dérangeant, il fallait juste s'y habituer, comme à tout.
Comme toujours et à jamais son plus grand don, l'adaptation.
La possibilité de vivre à Erode quels que soient les changements qui s'y opéraient.
Il était un habitant d'Erode et, à ce titre, au même rang que les grouilleaux qui baladaient tranquilement.
Il n'était plus que ça pour elle en ce moment. Un humain de plus dans une ville qui en comptait déjà énormément.

Et voila une bonne nouvelle pour elle, la première de la soirée, pour un moment elle ne voulait pas partir, juste rester ici et continuer. Presque joyeuse.
Elle laissa échapper un petit rire, anodin en soi, assez bref.
La patcularité, son premier rire.
Biensûr elle avait déjà rit bien avant, mais jamais sincèrement. Maintenant si.
En sachant cette prticularité, et à cette unique condition, elle pouvait parraître plus dangereuse, et si ce n'était cela, au moins inquiétante.

Que de choses nouvelles en cette douce nuit erodienne.
Hypnovell visiblement indécis, si l'on pouvait s'avacer un peu, désorienté.
Airin laissant planer son premier vrai rire.
Une "discution", s'il en est une, entre eux deux qui n'avait pas encore dérappé.
Si l'on n'entendait pas les quelques cris étouffés par la ditance provenants d'Erode, on aurait pu croire à un autre monde presque.
Une Erode calme.
Mais ça n'arriverait jamais. Au grand Jamais. Elle y veillerait bien précieusement.

Il en va?
Il la laisse seule?
Pouquoi? Pour une fois que c'est à elle que vient cette question...
Ca n'a pas de sens...C'est quoi le problème??
Pourquoi il s'en va maintenan? Ca avait bien commencé poutant? Non?

- Pourquoi tu t'en vas...?

C'était si faible que ça avait peu de chance de parvenir aux oreilles d'Hypnvell. Et pourtant il avait fallu qu'elle pose cette question... A qui?
Techniquement à lui puisqu'elle l'avait interpelé à l'instant. Alors pourquoi si faible?
Pour ne pas avoir de réponse peut-être.
En même temps cette question invitait à la conclusion quelle voulait qu'il reste dans un sens...
Aors que quelques mnutes plutôt elle lui avait dit de partir assez explcitement...

C'était fou ce bordel dans ses ensées, elle ne s'y retrouvait plus dutout...
Un coup elle pense le noir, un coup le blanc, jamais de gris...ou pustôt si, tout le temps des nuances de gris...
Le bordel monstre, et avec ça elle adorait se perdre à farfouiller dans les pensées des autres pour savoir ce qu'ils voulaient, ce qu'ils espéraient, ce qu'ils pensaient simplement.
Et près elle s'étonnait de ne pas savoir ce qu'elle voulait exctement... et encore!

Une idée absurde lui traversa soudainement la tête.
Tellement absurde qu'elle en rit seule. Un rire loins du premier qu'elle avait eu quelque minutes plus tôt.
Non un rire assez fort, assez pour qu'il l'entende du moins. Et ce n'était encore ne fois pas voulu.
Elle se prit à poser la question qui lui était venue à haute voix, à l'adresse d'Hypnovell qui partait toujours le longd de la plage.

- Hey Hypnovell tu crois qu'y a des psy à Erode?

Si ça c'était pas la question idiote....
Mais en fin de comptes... c'était plutôt vrai...
Est-ce qu'il y avait des psy à Erode?
Le taut de suicides serait nettement plus élevé s'il n'y en avait pas et pourtant on n'en entendait jamais parler... on pouvait se poser la question non?
Alors la question avait été posée.
C'était pas certain quelle aurait une quelconque réponse mais bon, ça vallait coup d'essayer....

Il était loin, l'idée que des paroles avaient été prononcées ne lui échappaient pas, à l'instar de ce fait, elles n'avaient pas été encore dites...
Il se rappel de se vide d'air, et de cette impression de susure, qui en vérité n'était qu'un fantasme de son esprit.
Il essayait de l'oublier ce souvenir, ca en rappelait de trop, trop violent, et surtout trop loin....
Une simple faiblesse qui ne devait plus revenir...

Il avait simplement baissé la tête, un relfex qu'il ne maîtrisait qu'à moitié si ce n'était pas moins.

"'Pourquoi tu t'en vas...?"

Tiens?
C'était nouveau ca venait de sortir, elle s'inquiétait pour lui?
Non plutôt pour elle, il savait qu'elle était détraquée, elle hurlait casses toi à tout venant mais n'en voulait pas moins le contraire.
Tellement contradictoire, que la 1ere fois qu'ils s'étaient vu et capable de se parler ca avait déja été comme ca, et il avait déja comprit que c'était "contre elle" qu'elle demandait le départ des autres.
Il s'en foutait, pour le moment il était dans ses rêvs et aspirations enfantines, il pensait mais...
Il n'aurait pas dû ce soir, simplement en faisant ca, il laissait se rouvrir d'ancienne plaies.

-Pour plus voir ta sale gueule ca se voit pas?

Il gardait, non il voulait faire croire qu'il gardait cette distance habituelle, ce froid et cette ironie, mais pour le moment ce n'était qu'une impression.
Il s'éloignait pour faire taire cela et simplement remettre le baillon à son passé, pour ne plus l'entendre.
La faire fermer à cette faiblesse de merde.
" Hey Hypnovell tu crois qu'y a des psy à Erode?"

-Les psy, c'est con mais j'en suis... Tu penses qu'il y aurait autant de suicide si je n'étais pas là?
Non il y en aurait encore plus, mais comme je les butes avant ils n'ont plus l'occasion d'essayer de se tuer seul avec leurs faiblesses.

Clair net et précis il n'avait pas besoin d'en rajoutr plus, il y avait pensé à ses réponses.
Les paroles qu'il avait imaginé, c'était ca..
Il s'était préparé à répondre comme il se devait pour ensuite partir....
Même si la voix d'Airin n'était que très peu audible, avec ses délires mentaux, le blond n'avait que trop bien entendu...
2 pour le prix d'1.

Il s'en allait laissant claquer son pendant sur les frêles bises de vent qui se levaient....
Il était loin à présent...

Il était loin et elle restait seule, encore...
Ce n'était pas plus mal, ce n'était pas mieux, mais pas plus mal...
Toute situation se vallait en fin de compte. Qu'il soit là ou pas ça ne changeait rien.
Ca ne changeait rien du simple ft qu'il était toujours là. Il était toujours à Erode.
Pas physiquement près d'elle, non désormais il était bien loins, mais à Erode.
Comme elle se l'était dit plus tôt il faisait partie intégrante d'Erode, c'était flagrant maintenant pour elle.

Erode est une prison dont on ne sort que mort ou avec son concentement, ce qui était fort rare.
Les natifs d'Erode partaient rarement, acceptant généralement toute la ville.
Les arrivants eux se rendaient compte qu'ils ne pouvaient pas partir facilement.
Une prison ou une drogue dure. De toute manière ça revenait sensiblement au même.

Elle souriait calmement, gentiment. Ca avait un côté sadiue mais discret ce sourire.
Regardant la mer elle le sentait mentalement partir. Jamais loin. C'était impossible de partir loin quand on était ici.
Finalement il faisait beau maintenant.
La brume s'était totalement levée, la pluie était devenue plus calme.
Les premières lueures de l'aube se faisaient voire à la surface sereine de l'eau.
L'air se réchauffait un peu. La ville reprenait vie dans son dos.
Tout était parfait. Normal comme tout autre jour à Erode.
Finalement pourquoi changer quelque chose d'aussi bien? Pourquoi vouloir partir?

Un Paradis déchu, un Enfer amélioré. Tout était parfait. Tout était en place. Il n'y avait plus qu'à laisser aller.
Tout allait parfaitement, limpide et fluide comme le sang s'écoulant des veines de n'importe quelle personne nouvellement vive ou morte.
Et elle quiavait voulu quitter cet endroit plus tôt dans a soirée. Quelle idiotie.
On entre dans Erode et on y meurt, même si on n'y a pas vécu. C'était simple, clair, net et précis.
C'est ici que tout commence et tout fini...